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Imaginez que vous soyez coincé dans un embouteillage monstre, et que la réaction des gens autour de vous ne laisse rien présager de très bon. Eh bien, Gerry Lane, ancien enquêteur des Nations unies, se retrouve dans la même situation, dans sa voiture avec sa famille, et la rue autour de lui plonge dans le chaos le plus total. Il ne met pas bien longtemps à se rendre compte que quelque chose d’anormal se produit. La vérité, c’est qu’un virus d’origine inconnue est en train d’infecter tout le monde, à une vitesse incroyable, transformant le commun des mortels en une bête assoiffée de sang et complètement incontrôlable. En très peu de temps, on parle de pandémie……. Les armées des pays sont renversées par des cohortes de gens déchaînés qui ressembleraient à des zombies courant aussi vite qu’Usain Bolt. Diable, diable, il ne reste plus qu’à notre agent à reprendre du service, très très vite, afin de sauver sa famille et ce qui restera de notre planète.
Un film catastrophe de plus dans l’escarcelle de nos producteurs américains. On doit ce scénario assez original à la plume délirante de Max Brooks, le fils du génial Mel Brooks, qui a écrit le bouquin et qui voit donc aujourd’hui le fruit de son imagination rebondir sur grand écran. A la faveur d’effets spéciaux totalement récurrents, et à coups d’images toutes plus ébouriffantes les unes que les autres, l’histoire et le poids de l’intrigue se déroulent à la façon d’un char d’assaut qui écrase tout sur son passage, laissant bien entendu le beau rôle à un Brad Pitt survolté, courant dans tous les coins de l’écran, avec au moins une idée par seconde pour rivaliser avantageusement avec cette marée humaine qui n’est plus humaine du tout. Car, il faut bien l’avouer, ce « world war z » n’est en fait qu’un film de zombies, des zombies un peu différents que ceux découverts derrière la caméra de george Romero, mais bien des zombies des temps modernes si je puis dire, avec les mêmes caractéristiques anthropophages que leurs prédécesseurs. Un seul mot d’ordre, mordre le plus possible d’être humain et allez tous jouer au scrabble ensemble quand il ne restera plus rien. Plus sérieusement, outre le coté un peu puéril du scénar’, et quelques invraisemblances tout de même assez grossières, la scène de l’avion et de son trou béant est limite grotesque, il faut avouer que l’ensemble est comme toujours avec ces grosses productions dite « Blockbuster » bigrement bien fait et qu’on se laisse tout de même assez vite emporté par la frénésie de l’action qui ne tarit pas une seule seconde. Et puis, au milieu de tout ça, il y a Brad, Mesdames, messieurs, oui…… j’ai bien dit Brad, au meilleur de sa forme et avec un regard toujours aussi transperçant. Et rien que pour ça, et quand je vous aurai dit qu’il a tenu à réaliser lui-même toutes les cascades comme un vrai Jean-paul Belmondo des temps modernes, alors ce film est à voir, par curiosité ou tout simplement parcequ’on aime ce genre là. Ca ne se discute pas…….. Bonbons, esquimaux………