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Le 24 octobre 1931 à seulement 20 ans, Victor young Perez devient le plus jeune boxeur à conquérir le titre de champion du monde des poids mouches. Adulé par tout un peuple, il commence à connaître la grande vie, faite de hautes relations, en soirées paillettes, et jusqu’à sa relation compliquée avec la grande actrice du moment, Mireille Balin, la gueule d’amour de Pépé le Moko. Issu d’une famille juive tunisienne très modeste, il est dénoncé en 1943 et déporté à Auchwitz.
Vous allez revivre le parcours très mouvementé de ce jeune boxeur monté au firmament du succès en très peu de temps et redescendu presque aussi vite. Brahim Asloum, notre champion olympique de Sydney en 2000 y tient donc le rôle principal et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a mis tout son cœur, il est vrai aidé par un sport qu’il connaît très bien, et où il fut certes plus facile pour lui de rentrer dans la peau de ce personnage. Mais sa composition reste tout de même bluffante pour un débutant. L’émotion est présente tout au long du film, avec un chassé croisé permanent entre les scènes joyeuses, les parties animées avec son actrice fétiche et les personnalités qui l’accompagnent, et celles plus dures, de sa déchéance annoncée par ses proches avec, en fil rouge, ce combat désormais épique contre un soldat allemand, plus grand que lui, plus lourd aussi, et que les SS avait pris comme exemple pour justifier la naissance de la race « aryenne ». Et notre Brahim, au milieu de tout ça, navigue entre combats, illusions et désillusions, comme un véritable acteur qui oublie qu’il est débutant, et surtout, qu’il porte à bout de bras la destinée d’un film lourd et riche d’une histoire pas comme les autres. Ne vous attendez donc pas à voir un énième Rocky, mais simplement un film qui traite avec beaucoup d’humilité, d’une histoire vraie, touchante à plus d’un titre, témoin privilégié d’une période très tourmentée, et qui a vu tellement d’hommes et de femmes ne jamais en revenir.
VICTOR YOUNG PEREZ
De Jacques Ouaniche
Avec Brahim Asloum
Le 24 octobre 1931 à seulement 20 ans, Victor young Perez devient le plus jeune boxeur à conquérir le titre de champion du monde des poids mouches. Adulé par tout un peuple, il commence à connaître la grande vie, faite de hautes relations, en soirées paillettes, et jusqu’à sa relation compliquée avec la grande actrice du moment, Mireille Balin, la gueule d’amour de Pépé le Moko. Issu d’une famille juive tunisienne très modeste, il est dénoncé en 1943 et déporté à Auchwitz.
Vous allez revivre le parcours très mouvementé de ce jeune boxeur monté au firmament du succès en très peu de temps et redescendu presque aussi vite. Brahim Asloum, notre champion olympique de Sydney en 2000 y tient donc le rôle principal et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a mis tout son cœur, il est vrai aidé par un sport qu’il connaît très bien, et où il fut certes plus facile pour lui de rentrer dans la peau de ce personnage. Mais sa composition reste tout de même bluffante pour un débutant. L’émotion est présente tout au long du film, avec un chassé croisé permanent entre les scènes joyeuses, les parties animées avec son actrice fétiche et les personnalités qui l’accompagnent, et celles plus dures, de sa déchéance annoncée par ses proches avec, en fil rouge, ce combat désormais épique contre un soldat allemand, plus grand que lui, plus lourd aussi, et que les SS avait pris comme exemple pour justifier la naissance de la race « aryenne ». Et notre Brahim, au milieu de tout ça, navigue entre combats, illusions et désillusions, comme un véritable acteur qui oublie qu’il est débutant, et surtout, qu’il porte à bout de bras la destinée d’un film lourd et riche d’une histoire pas comme les autres. Ne vous attendez donc pas à voir un énième Rocky, mais simplement un film qui traite avec beaucoup d’humilité, d’une histoire vraie, touchante à plus d’un titre, témoin privilégié d’une période très tourmentée, et qui a vu tellement d’hommes et de femmes ne jamais en revenir.