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Est-ce que vous vous souvenez de Douglas Quaid !! un modeste ouvrier qui rêvait chaque nuit qu’il se trouvait sur la planète Mars. En 1990, Paul Verhoeven décidait d’adapter la nouvelle « souvenirs à vendre » de Philip K. Dick pour donner naissance à un film de fiction terriblement musclé « Total recall » et qui permettait à Arnold Schwarzenegger de signer une de ses meilleures prestaions dans un film devenu quasiment culte aujourd’hui. Et bien, ce n’est rien de moins que sa nouvelle version re-actualisée que nous propose Len Wiseman, le génial réalisateur de la saga Underworld. Un remake certes, mais un remake beaucoup plus proche de la version originale de Philip K. Dick, puisqu’ici il n’est absolument pas question de poser le pied sur la planète Mars. Par contre l’intrigue dans son ensemble, la fausse identité, la femme dévouée mais espionne et tous les personnages déjà présents dans la première mouture de « recall » se retrouvent autour de notre Colin Farell qui a bien du souci à distinguer le vrai du faux. Et que dire des décors gigantesques de cette ville futuriste. On en est presque à retrouver l’esthétisme ambiant de « Blade runner » avec une qualité d’effets spéciaux qui n’existaient pas à l’époque et qui nous scotchent de la première à la dernière minute. Oubliez la musique martelante de Jerry Goldsmith pour faire place à une partition dirigée par Harry Gregson Williams qui se rappelle au bon souvenir de « the Rock ». Tout ceci pour former une belle machinerie implacable avec pour toile de fond la recherche d’identité un peu à la manière de la mémoire dans la peau. Mais le phénomène majeur de ce film restera quand même la qualité de ses effets spéciaux, lesquels sont absolument grandioses et vont renvoyer ceux de Paul Verhoeven déjà énormes en 1990, à un simple bout d’essai pour débutants. Alors oui, c’est vrai qu’on se trouve devant un remake d’un film qui a déjà été très rentable à sa sortie, et c’est vrai aussi, qu’on ne sait pas si celui là remplira les salles suffisamment pour amortir le budget, mais à l’arrivée, devant tant et tant de virtuosité technique, on ne peut que s’incliner avec beaucoup d’élégance, et saluer le travail hors pair qui fait de ce film un des grands évènements de cette fin d’été. Maintenant, c’est à vous de juger…….