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Le scénario nous donne rendez vous au cœur d’une prison spatiale MS ONE où l’on recense les 500 criminels les plus dangereux, maintenus en sommeil artificiel. Nous passerons sur les circonstances qui font que la fille du président des états unis chargée d’une mission humanitaire se retrouve à bord de cette station, mais toujours est il qu’une fois là-bas, une mutinerie sans précédent se déclenche. Car effectivement, nous passerons aussi sur le fait que ces criminels vont sortir de leur coma programmé, pour renaître à la vie et montrer au monde entier qu’ils gardent envers tout le monde une rancœur assez aiguisée, c’est le moins que l’on puisse dire !!! Emilie Warnock, la fille du Président va donc se trouver prise en otage avec tout le personnel de la prison par cette bande de dégénérés de la pire espèce et attendre que son père et son état major décident d’envoyer sur place l’agent Snow, sorte de Rambo interplanétaire qui sera chargé de ramener la fi-fille au bercail.
Attendez vous à de l’action puuuuure avec ce film explosif, mené tambour battant par deux jeunes réalisateurs irlandais déniché par Europa corp, la société de production de Luc Besson qui a permit à ce film de voir le jour. L’agent Snow n’a pas de temps à perdre pour sauver la fille du Président, il lui faut d’abord infiltrer les détenus, gagner leur confiance pour mieux les contourner afin de repartir avec la jolie blonde dont on se demande bien ce qu’elle fait au fin fond de cette prison au lieu de fouler le sable chaud des plages de Miami comme sa plastique irréprochable le suggère davantage. Mais bon, c’est souvent çà le cinéma à l’américaine……. Disons quand même que malgré la faiblesse d’un scénario qui rappelle étonnement Los angeles 2013 voire New york 1997, l’ensemble est vraiment bien ficelé, doté de répliques truffées d’humour à la John Mc lane de la série Die hard, et forcément l’omniprésence d’une action très relevée conférant au film, un rythme très soutenu où l’on n’a pas beaucoup le temps de bailler. Pour un premier film, nos deux réalisateurs font preuve d’un savoir faire certain, et la précision des décors entièrement exécutés en Serbie, dans des plateaux de plus de 1500 m2, en sont le plus bel exemple. Le casting est efficace, et la délicieuse Maggie Grace fait décidément l’objet de prise d’otage à répétition car, après avoir été enlevée par des maffieux albanais bourrés de mauvaises intentions dans le très remuant Taken, la re-voilà donc une nouvelle fois mise à rude épreuve au milieu de ces fous furieux déchaînés. Mais quand ce n’est pas Liam Neeson qui vient la délivrer, on lui envoie quand même un Guy Pearce très affûté pour lui permettre de retrouver le soleil extérieur. Ca c’est du happy end, car ne vous faites aucune illusion sur la trame finale. C’est du grand show à l’américaine, du cinéma divertissant, comme on l’aime ou comme on le déteste. A vous de voir…….