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Patrick Orbera est une ancienne gloire du football français mais qui a complètement raté sa reconversion. Il a sombré dans l’alcoolisme, vit replié sur lui-même, et se voit contraint par le juge de retrouver un emploi au plus vite afin de pouvoir revoir sa fille. Il va donc prendre la direction de Molène, un petit port breton et a pour mission de faire gagner les trois prochains matchs à l’équipe de foot locale, afin de réunir assez d’argent pour sauver la conserverie de l’île qui emploie la moitié des habitants. Mais c’est loin d’être aussi simple, car les joueurs de l’équipe sont meilleurs pêcheurs que joueurs de foot. Il décide de faire appel à quelques uns de ses anciens co-équipiers pour relever le défi !!
Après « le Fils à Jo » qui traitait du rugby, voici nos seigneurs et quels seigneurs !!! qui vont nous faire revivre l’ambiance footeuse de 1998 et ses exploits. José Garcia est curieusement le moins drôle de toute cette joyeuse bande, mais c’est vrai que l’histoire lui donne le rôle de grand ordonnateur avec le détachement qui convient par rapport à la mission qui est la sienne. Mais que dire des autres…. Ecoutez plutôt l’énoncé du casting de cette dream team version Olivier Dahan : Gad Elmaleh, Franck Dubosc, Omar Sy, Ramzy Bédia, le Comte de Bouderbala et Joey Starr qu’on n’attendait pas à pareille fête. C’est vraiment la fiesta à tous les étages, et cela autant à l’entraînement qu’en match, quelques trucages subtils venant faire de nos comiques, de véritables adeptes du ballon rond eux, qui avouent sans peine ne pas être du tout des spécialistes du foot et encore moins des fans. A l’exception peut être de Ramzy,, Joey Starr et Omar Sy qui s’est presque replongé dans la peau de Lilian Thuram, le réalisateur Olivier Dahan reconnaît ne pas faire du foot sa passion première, et c’est justement ce qui l’a forcé à prendre sur lui pour recréer une ambiance, une chorégraphie et tout le cérémonial qui accompagne les joueurs tout au long de l’année. Alors oui, ce n’est sûrement pas le chef d’œuvre de l’année et encore moins celui du cinéma français, mais avec quelques moments émouvants mélangés à des périodes de franche rigolade, ce film se boit comme du petit lait et se regarde comme un vrai match. Allez les bleus, et merci Olivier Dahan pour cette récréation sportive pleine de fraîcheur.